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Paul, son PROJET
A l’annonce du diagnostic, les parents de Paul ont légitimement cherché à connaître les avancées de la science. Ils ont eu la chance de pouvoir échanger avec des personnalités du monde médical ce qui a guidé leurs recherches et leurs choix.
Après une première étape de prise en charge en France, tournée vers la seule acceptation du handicap, leurs pas les ont conduits vers l’Espagne. C'est dans un centre spécialisé en rééducation fonctionnelle que Paul a pu bénéficier d'une méthode de soins plus actifs (5h de kinésithérapie par jour) et tournés vers la récupération de fonctions perdues.
Sa famille a pris de nombreux contacts avec des spécialistes et s'est arrêtée sur plusieurs protocoles et c'est arrêtée sur une technique qui consiste à libérer le site de la lésion jusqu’à ce que la moelle épinière soit totalement libérée et que la circulation du liquide céphalo-rachidien redevienne normale. C'est une technique opératoire qui n'est pas encore pratiquée en Europe pour des lésions anciennes (dites "chroniques").
Phase 1 : CHIRURGIE
Cette chirurgie, associée à une rééducation intensive adaptée permet un début de récupérations en attendant les prochaines évolutions de la médecine en particulier avec les avancées récentes de l'électro-stimulation.
Notons malgré tout, qu'une prise en charge précoce maximise les récupérations. Ceci explique aussi la motivation de Paul et son espoir de pouvoir bénéficier de ces techniques nouvelles et prometteuses.
Phase 2 : RÉÉDUCATION MOTRICE INTENSIVE
Pour que la chirurgie apporte tous ses bénéfices, elle doit être associée à des activités motrices adaptées, soutenues et quotidiennes.
Un long travail en centre spécialisé avec une stimulation quotidienne intensive est donc nécessaire après l’intervention chirurgicale. Les exercices de mobilisation, de verticalisation, de musculation sont fondamentaux mais c'est la marche qui est au cœur de ce travail. L’objectif est de remettre le patient sur ses jambes avec tout son poids pour que le retour sensitif soit le plus proche de la réalité. Cette récupération s’organise selon chaque patient et selon son évolution.