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L’association est née de l’histoire de Paul : celle d’un battant, celle de ceux qui croient profondément aux possibles, à la vie.
Bébé, il a été opéré à cœur ouvert avant une nouvelle chirurgie à l’Hôpital Necker à 16 ans. Nous aurions donc pu croire que la vie allait alors être plus douce pour lui mais le sort en a décidé autrement.
Le sport a toujours été son moteur ; un besoin profond, une respiration, la vie.
Très rapidement après l'accident, il nous a semblé une évidence que, se tourner vers des grands sportifs, serait une motivation, un élan pour accompagner Paul. Beaucoup d'entre eux ont répondu présents. Ils avaient l’expérience de ceux qui sont allés au bout de leurs rêves, bravant parfois l’impossible… Un pont s'est alors créé entre des expériences parallèles porteuses de sens pour un jeune sportif arrêté net dans son élan de vie. Alors tout redevient possible !
Cette fois la bataille est plus grande que pour son cœur. Le chemin est plus long, plus laborieux, plus incertain face aux croyances généralement admises. Le souhait de l'inclusion ne doit pas faire obstacle à la possibilité de s'orienter vers la guérison.
L’association est donc née de l’envie d’un groupe d’amis, vite rejoint par Mathias Bourgue, de se souder autour d’une cause commune pour faire avancer les consciences et les possibilités de guérison pour Paul et pour tous les jeunes emportés par un tsunami qu’il est nécessaire de transformer en force pour accueillir un après lumineux.
Si cette traversée se fait en solitaire pour atteindre la victoire, elle est portée par une équipe forte.
Les patients qui refusent la fatalité doivent se tourner vers l’étranger pour trouver les structures et les soins pour une récupération des fonctions perdues.
Aujourd’hui de nombreuses études avancent dans le monde concernant la question de la réparation des lésions médullaires : stimulation avec implantation d’électrodes, puce intracrânienne, molécules, cellules souches, … les études ne manquent pas.
Jusqu'à présent la France s'est principalement orientée vers la recherche pour l'inclusion : tout faire afin de rendre le patient le plus autonome possible avec son handicap. Ce positionnement qui peut sembler positif est malgré tout réducteur car il impose au patient de renoncer à toute possibilité de viser une récupération des parties paralysées du corps.
Nous espérons que le parcours de Paul puisse permettre d’ouvrir les consciences sur la nécessité de voir naître, en France, un établissement dédié à la récupération.